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jean-paul brighelli - Page 12

  • La mort de l'école est-elle programmée ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission mensuelle de TV Libertés consacrée au débat d'idées, intitulée Les idées à l'endroit et animée par Alain de Benoist et Olivier François.

    Ce mois-ci, le débat est consacré à la crise de l'école, avec autour de la table Jean-Paul Brighelli, professeur agrégé de lettres et essayiste, auteur notamment de Tableau noir (Hugo Document, 2014), Paul-François Paoli, journaliste, qui a récemment publié Malaise de l'Occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014),  et Alain Kimmel, professeur de civilisation française, coordinateur du numéro de Krisis (n°38, septembre 2012) consacré à l'éducation.

    Des échanges passionnants ! Une émission à ne pas manquer...

     

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  • Les snipers de la semaine... (103)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site du Point, Jean-Paul Brighelli allume le ministère de l'éducation nationale à l'occasion de la semaine de la langue française...

    Une journée de la langue française sans français : un exploit !

     

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    - sur Egalité & Réconciliation, la revue Faits & Documents prend dans son viseur Léa Salamé, journaliste sur France Inter et chroniqueuse de l'émission de France 2, On n'est pas couché.

    Qui est Léa Salamé ?

     

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  • Un zéro pointé pour l’école de la République...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Jean-Paul Brighelli à TV Libertés à l'occasion d'une conférence donnée devant le Cercle Aristote pour la sortie de son livre Tableau noir (Hugo et Cie, 2014).

     

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  • Ce que cache l'interdiction des crèches de Noël...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Jean-Paul Brighelli, cueilli sur le site du Point et consacré à l'interdiction des crèches dans les lieux publics. Ou comment le multiculturalisme avance sous le masque du laïcisme le plus stupide...

     

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    Ce que cache l'interdiction des crèches de Noël

    Oh, comme ils sont malins ! Ils se drapent dans les oripeaux de la laïcité pour mieux imposer une société multiculturaliste ! Ils prétendent agir au nom de la loi de 1905, quand leur agenda personnel a l'ambition d'ouvrir la France au communautarisme, dont l'avènement rampant marque la dilution de notre société ! Ils font mine de s'en prendre à un symbole de la chrétienté (un faux symbole en fait) afin de promouvoir l'égalité des religions, et de se faire les propagandistes d'un islam qui est tout de même très loin d'être majoritaire. Et de l'autre côté, certains élus s'arcboutent sur des traditions religieuses qui ne sont en fait que des traditions populaires : l'aveuglement partout. Alors faisons le point.

    Légendes et traditions

    D'abord, éclairons ceux qui ne savent pas : la tradition de la crèche remonte au chapitre XIV d'un évangile apocryphe, le Pseudo-Matthieu, écrit en plusieurs étapes entre le VIe et le XIIIe siècle. Si l'on veut être tout à fait exact, un bas-relief sur un sarcophage représente pour la première fois le Christ entre le boeuf et l'âne au IVe siècle. Et l'on n'a pas besoin d'être docteur en théologie pour savoir que cette histoire d'animaux qui adorent Jésus est tout ce que l'on voudra sauf catholique : dans la tradition judéo-chrétienne, les animaux n'adorent pas Dieu, seul l'homme peut le faire. Cette histoire de crèche ressemble bien davantage à un recyclage de traditions païennes (tout comme le sapin de Noël, symbole de la verdure persistante et qui renaîtra bientôt - faut-il rappeler que ce n'est pas tout à fait par hasard que l'on a fait coïncider Noël avec le solstice d'hiver ?) qu'à une vénération authentiquement chrétienne. Les Rois mages, eux, n'apparaissent que dans les Excerpta Latina Barbari, qui remontent au VIe siècle et qui sont un recueil de légendes.

    Ajoutez à cela que le Père Noël, qui vient tout droit de Julenisse, petit lutin des légendes nordiques assimilé par la suite à saint Nicolas, n'est pas d'une chrétienté bien plus évidente que le Père Fouettard, et vous avez avec la crèche un méli-mélo de légendes populaires charmantes et naïves, dont on se demande qui elles peuvent heurter - sinon les catholiques rigoureux qui devraient y voir à juste titre un fatras de superstitions. D'ailleurs, le Concile de Trente a fermement condamné le principe même de la crèche en 1563.

    Démagogie

    En pratique, la crèche, qu'elle soit provençale, génoise ou napolitaine, sert essentiellement à mettre en scène tout ce petit peuple dépourvu d'image dans l'art officiel. La mairie de Marseille en réalisait une dans la Bourse de la ville où les santons, de belle taille, représentaient l'ensemble des figures et des métiers de Provence - y compris les comparses de la partie de cartes pagnolesque, fort loin de toute référence chrétienne.

    Je mets le verbe à l'imparfait : Jean-Claude Gaudin s'est avisé un jour qu'une crèche pouvait heurter les croyances de ceux de ses concitoyens qui croient en un autre dieu que Jésus. Et il l'a supprimée. J'ai évoqué le fait ici-même - à propos, déjà, de laïcité. Et pour le déplorer. Ce n'était pas respect de la laïcité, de la part d'un maire qui orne son bureau de photos de Jean-Paul II. C'était démagogie.

     
     

    La laïcité, faux nez du communautarisme

    Car les "ayatollahs de la laïcité" (l'expression est de Robert Ménard, en butte lui-même à Béziers à une injonction préfectorale pour supprimer la crèche installée dans sa mairie) qui s'insurgent, en Vendée et ailleurs, contre cette tradition populaire qui ne fait de mal à personne et qui alimente l'industrie du santon, à Aubagne et Marseille, ont peut-être en tête un agenda tout autre que le strict respect de la loi de 1905. Ces manifestations insupportables, à les entendre, d'un catholicisme rampant, ont l'inconvénient de rappeler que, comme le disait de Gaulle, "nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoires !" (cité par Alain Peyrefitte dans C'était de Gaulle, Fayard, 1994-2000).

    Qu'un homme comme Jean Baubérot, avec lequel j'ai déjà rompu quelques lances par le passé et qui a refusé jadis de signer les conclusions de la commission Stasi sur les signes religieux ostentatoires (à l'origine de la loi de 2004 sur l'interdiction des signes religieux ostentatoires à l'école) en vienne immédiatement à comparer l'interdiction d'une crèche vendéenne et la "répression" en France de l'islam est révélateur de l'agenda multiculturaliste, pour ne pas dire plus, de certains : "Dès le moment, dit-il à l'Obs, où un climat anti-islam s'instaure, il y a, par ricochet, un durcissement à l'égard des autres religions, qui aboutit à un climat d'intolérance générale dangereux pour les libertés publiques."

    Nous y voici. La répression des crèches témoignerait en fait d'une laïcité agressive, révélée par l'interdiction du voile islamiste. Alors que c'est exactement le contraire. Interdire les crèches, qui ne sont jamais que des manifestations de "traditions locales culturelles" et populaires, comme l'a d'ailleurs souligné l'Observatoire de la laïcité, c'est affirmer qu'il n'y a plus en France de tradition majoritairement chrétienne, que tout se vaut, et qu'il faut respecter non la laïcité, mais toutes les croyances. Ce sont moins les athées militants qui applaudissent cette interdiction que les multiculturalistes rampants.

    Mathieu Bock-Côté, dans un article du Figaro, rappelle qu'au Québec déjà en 2009, on était passé de "Joyeux Noël" à "Joyeuses fêtes", puis à un curieux "Joyeux décembre", afin de ne choquer aucun des sectateurs de l'islam : "Les symboles de Noël ne sont pas attaqués d'abord en tant que symboles religieux, mais en tant que symboles identitaires de la "majorité chrétienne" dont il faudrait contester les privilèges symboliques. C'est en fait la querelle du multiculturalisme qui se révèle (...) On veut déconstruire la culture nationale pour mieux accueillir ceux qui arrivent."

    La France soluble

    Dans ce contexte, les agnostiques de la Libre pensée qui se sont battus pour l'interdiction de la crèche vendéenne sont contre leur gré les idiots utiles d'un agenda communautariste : on interdit une crèche pour égaliser toutes les religions dans une tradition française qui pourtant ne connaissait que l'héritage gréco-latin - la Révolution, qui a éclaté en plein néoclassicisme, en fit ses choux gras - et judéo-chrétien - la IIIe République a instauré la séparation de l'Église et de l'État, mais elle a pris en charge la réfection et l'entretien des milliers d'édifices religieux de France : la restauration du Mont Saint-Michel, c'est la République, et ce n'était certes pas au nom de principes religieux, mais artistiques. Mais désormais, l'islam aura le droit de revendiquer un même traitement, en affirmant qu'il est la tradition culturelle de demain - puisque aussi bien on aura éradiqué les traditions culturelles d'hier.

    Le lecteur voudra bien m'excuser de m'être exprimé, aujourd'hui, sur les marges de la question scolaire, à laquelle ces chroniques sont ordinairement consacrées. Mais outre le fait que la laïcité, elle, est en plein dans le débat sur l'éducation, et que je lui ai consacré ici même maintes pages, il faut pour en finir proclamer que, oui, la France est soluble dans le communautarisme et le multiculturalisme. Oui, soluble, et bientôt dissoute.

    Et cela ne m'est pas tout à fait indifférent.

    Jean-Paul Brighelli (Le Point, 9 décembre 2014)

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  • Comment les pédagogistes ont tué l'école...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Brighelli, cueilli sur le site du Point et consacré à l'action criminelle des pédagogistes au sein de l’Éducation nationale.

    Professeur en classes préparatoires et défenseur de l'élitisme républicain, Jean-Paul Brighelli a publié dernièrement dernièrement Tableau noir (Hugo et Cie, 2014), un nouvel essai sur l’école.

     

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    Comment les pédagogistes ont tué l'école

    Républicains contre pédagos (pour "pédagogistes") : cet affrontement entre les tenants d'une tradition scolaire héritée de Jules Ferry et les jusqu'au-boutistes de l'expérimentation pédagogique a commencé il y a une trentaine d'années, lorsque les premiers, qui comptaient sur Jean-Pierre Chevènement pour faire avancer leurs idées, ont été supplantés par les seconds, arrivés dans les fourgons de Lionel Jospin. Dans le Figaro du 25 novembre, un sociologue québécois réputé, Mathieu Bock-Côté, analyse avec une grande finesse les enjeux de cette guerre - dont, disons-le tout de suite, la conclusion est d'ores et déjà connue : l'école républicaine, qui mettait le savoir au coeur du système, est morte, vive l'école de la pédadémagogie, qui met "l'élève au centre" et cherche son bonheur immédiat, au détriment de sa formation, de sa culture et de sa réussite future.

    Le pédagogue Ponce Pilate

    Par parenthèse, que ce soit dans le Figaro que cet excellent article paraisse ou que j'écrive dans les colonnes du Point.fr n'est pas tout à fait indifférent : en face, les pédagogistes ont le Monde, l'Obs et Libération. Cet affrontement entre deux conceptions violemment antagonistes de l'école est aussi une rivalité de presse, sous-tendue en partie par une opposition droite/gauche. Même si le noyau dur des républicains est constitué de chevènementistes, voire d'anciens gauchistes. Paradoxe, c'est le Front national qui aujourd'hui reprend sans vergogne, avec un opportunisme impeccable, les thèses des républicains (sans que cela implique en quoi que ce soit que lesdits républicains adhèrent aux thèses du Front national), et le PS se coule dans les propositions des pédagos. Par exemple, comme le souligne Bock-Côté, la récente décision de remplacer les notes par des pustules vertes, ou de renoncer définitivement au redoublement tout en imposant l'évaluation par compétences et non par performances, est une victoire majeure du clan pédago, qui proclame que c'en est fini de l'évaluation-sanction : désormais, tout le monde s'aime, et tout le monde réussira. Encore un effort, et l'élève s'autoévaluera, ce qui, soyons-en sûrs, lui évitera tout traumatisme. On est tellement mieux dans le coton. 80 % d'une génération au bac - on y est. Et puis après... Après, c'est l'écrasement contre le mur du supérieur - mais là aussi, on arrondit les angles, on n'a que 50 % de pertes en première année. Après, c'est l'éclatement contre le mur de l'embauche. Évidemment, Ponce-Pilate-pédago s'en lave les mains, il n'est plus concerné.

    La mise à mort de la culture

    Pour que des non-enseignants comprennent bien les enjeux de cette lutte, il faut énoncer les choses clairement. Le remplacement de la transmission de connaissances par l'évaluation de compétences revient à mettre à mort la culture classique - à commencer par la maîtrise de la langue. À qui s'étonnerait que les enfants et les adolescents maîtrisent désormais de façon fort aléatoire les codes du français, à commencer par l'orthographe, si discriminatoire, les pédagos rétorqueront qu'il ne faut pas s'arcbouter sur des codes bourgeois désormais dépassés. Et que s'accrocher à l'apprentissage de la lecture par des méthodes alpha-syllabiques (le B.-A. BA), c'est vouloir perpétuer une école à deux vitesses, où les enfants de classes dominantes voyaient confirmés à l'école les codes appris à la maison, pendant que les enfants du peuple ramaient pour les rejoindre. Désormais tous nuls, les voici à égalité. Apprendre à lire de façon méthodique, c'est l'horreur pédagogique, affirme, encore récemment, la grande prêtresse des pédagos, Évelyne Charmeux. Dans le même élan, les chronobiologistes et les didacticiens, deux tribus constituant des sous-groupes de la nouvelle élite autoproclamée, affirment que l'enfant ne doit pas commencer en même temps toutes les opérations de base, mais n'en venir à la multiplication que bien après - quant à la division, la voici désormais reléguée en CM1. Que les mathématiciens déplorent la dyscalculie qui en résulte pendant que les profs de français pleurent sur la dysorthographie n'émeut guère nos révolutionnaires. Philippe Meirieu, gourou en chef, ne proclamait-il pas jadis qu'il fallait apprendre à lire sur les modes d'emploi des appareils ménagers ? Voir ce qu'en pense Jean-Paul Riocreux, qui en tant qu'ancien inspecteur d'académie, a vu de près les dégâts de cette idéologie qui se fait passer pour "naturelle". Autre grand ancêtre de ces déconstructeurs, Pierre Bourdieu, qui n'a pas hésité à affirmer que dans la transmission de la culture, le problème, c'est la culture. Éliminons-la : l'enfant ne s'en portera que mieux. Il y a du rousseauisme dégénéré dans ces conceptions mortifères.

     

    Les plus fragiles sacrifiés

    La distinction droite/gauche est d'autant moins pertinente que les grands nuisibles mis au pouvoir sous Jospin sont demeurés en place sous la droite - et se sont même renforcés, tant les ministres de Chirac et de Sarkozy, à la louable exception de Xavier Darcos, étaient ignorants des rouages de la rue de Grenelle. Robien, par exemple, voulut promouvoir la méthode syllabique : ses services, infiltrés à tous les étages, à commencer par les corps d'inspection, par les réformateurs pédagos, en sortirent une circulaire sur la liberté pédagogique des enseignants. Et les plus jeunes, les plus tendres, formatés dans les IUFM (et désormais dans les ESPE) institués tout exprès pour promouvoir les théories des gourous, continuèrent à utiliser des méthodes létales, sous la houlette (ou la cravache) d'inspecteurs primaires particulièrement motivés. Comprenons-nous bien : ce qui se joue depuis trente ans, c'est la mort programmée de l'école - ça, c'est quasiment acquis - et, en sous-main, la mort décidée de la France - ou tout au moins son déclin. Parce que le pédagogisme ne s'arrête pas aux méthodes de lecture. Le pédagogisme, c'est le collège unique, la "séquence pédagogique" qui a remplacé le cours et qui saucissonne la transmission, c'est aussi une façon de "comprendre" les filles qui arrivent voilées, la libre expression de tous les extrémismes, et la fin des inégalités insupportables nées de cette "constante macabre" qui suppose qu'il y a - quelle honte - des bons élèves à côté d'élèves en difficulté : inventer un ministère de la Réussite scolaire participe de cette idéologie mortifère à force d'être lénifiante. À terme, ces destructeurs de l'École publique qui se veulent de gauche entraînent le glissement des élèves et des parents vers une école de plus en plus privée. Le succès des structures indépendantes ne s'explique pas autrement. À terme également, ce sont les plus fragiles qui paient le prix de ces illusions : les élèves de ZEP, par exemple, pour lesquels on feint de faire des efforts, mais qui sont de moins en moins incités à aller au bout de leurs capacités - ce à quoi devrait se limiter l'école, et ce serait déjà une grande idée républicaine et humaniste.

    Jean-Paul Brighelli (Le Point, 28 novembre 2014)

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  • Les snipers de la semaine... (92)

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    Au sommaire cette semaine

    - sur Bonnet d'âne, Jean-Paul Brighelli exécute proprement Fleur Pellerin, le ministre de la culture qui ne trouve pas le temps de lire...

    « Fleur » de culture

     

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    - sur Marianne, Jack Dion allume Pierre Moscovici et le gouvernement à la suite de leur petite manœuvre médiocre visant à éviter une élection

    Le scandale Moscovici ou la magouille pour les nuls

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